lundi 16 septembre 2013


« La conscience se confond avec le corps, lui-même produit de la conscience. Ce phénomène crée une impression d’identité propre. L’identification au corps fait apparaitre le moi et avec le moi surgit le monde. Ainsi, nous ne sommes jamais en contact avec la vie telle qu’elle est, puisque nous l’expérimentons uniquement à travers le filtre du moi. Dès l’instant où la conscience cesse d’entretenir une relation privilégiée avec la forme, elle est libre de l’illusion de séparation. Il n’y a alors ni moi, ni monde. Autrement dit, la conscience remarque qu’elle n’a jamais été emprisonnée. Voir cela sans l’ombre d’un doute, c’est mourir à soi-même. Tout s’arrête et le rêve est mis à jour »

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