jeudi 19 septembre 2013

Brahman, samsara, tat twan asi, délivrance bouddha

Hindouisme, bouddhisme, zen Nirvana. Govinda : ce qu'on appelle Délivrance et Vertu, même Samsara et nirvana, ce ne sont que des mots. Il n'y a rien qui soit le nirvana ; il n'y a que le mot « nirvana» Siddhartha Selon notre philosophie, l'humanité se dirige vers sa perfection. Cet état d'épanouissement, permettra entre autres à l'individu, d'accéder sans difficulté à l'extase. Dans la plupart des philosophies asiatiques, l'extase porte le nom de nirvana. Le terme nirvana décline du sanskrit et signifie « extinction ». Il fertilise toute la spiritualité bouddhiste. Il décrit l'ultime niveau d'élévation spirituelle sur le chemin de la sagesse. Dans cette position psychique, l'esprit et la qualité d'âme de l'individu, touchent à leur perfection. Dans cet état subliminal, les tensions, les réflexions, les intentions, les angoisses n'ont plus aucune prise. Le nirvana est le but à atteindre dans la plupart des spiritualités asiatiques (bouddhisme, zen, taoïsme). Bouddha considère le détachement universel comme étant la solution à la souffrance universelle. Cet état ne peut se décrire : « Govinda: ce qu'on appelle Délivrance et Vertu, même Samsara et nirvana, ce ne sont que des mots. Il n'y a rien qui soit le nirvana; il n'y a que le mot « nirvana ». Siddhartha . L'anéantissement du désir On atteint le nirvana en anéantissant ses désirs. En se détachant totalement des choses. En cessant d'être, comme de ne pas être ... La où il n'y a rien, où rien ne peut être été saisi, c'est l'ile ultime. Je l'appelle nirvana. Extinction complète de la vieillesse et de la mort. ». Parvenir au nirvana, achève le cycle des incarnations. Il concrétise la délivrance. Sous un certain regard, le nirvana apparaît en négatif. Il EST, quand on a fait disparaître tous les constituants de l'ego. Il apparaît lorsqu'on s'est libéré de tous ses désirs, de toutes ses pulsions. Il surgit quand on a atteint le vide absolu. Dégagé de toute intention, l'être humain « en nirvana » obéit aux seules exigences du « souffle vital ». Il se conforme aux seules règles du principe de vie. Boire, manger, dormir en très petite quantité. Jouir en état de contemplation et d'amour, chaque instant de l'existence. L'extatique incarne en quelque sorte, l'énergie créatrice de l'univers. Cet état n'est pas vide pour autant. Il est un refuge de pureté, de sérénité, de quiétude et de paix intérieure permanente et totale. La vacuité, l'éveil, l'illumination En inde, le nirvana est également nommé moksa. Il a pour synonyme la vacuité, la délivrance, l'éveil, la libération l'illumination ou l'extinction. Dans l'hindouisme, l'homme, la personne, l'atman, fait partie du grand tout appelé « brahman ». Le nirvana permet de rejoindre ce grand tout « tat twan asi » ... C'est la fusion de l'atman et du brahman, la réalisation de cette identité. Le sérieux du nirvana Des expériences sous-estimées swarani, photographie assis Profondeur Des expériences extatiques Sans passion pas de chagrin, sans désir pas de déception, sans attachement pas de deuil. Bouddha. Depuis plus de 2500 ans, des millions d'êtres humains ont expérimenté l'extase. Des sages de toutes les communautés humaines, ont offert leur existence à l'étude de ces états subliminaux. A la compréhension du nirvana. Suivant les cultures, cette expérience est intitulée différemment, mais la sensation est identique. Les bouddhistes l'appellent nirvana, Délivrance, Moksha, éveil etc. Pour le judaïsme c'est le devekout, pour le christianisme, la béatitude. La mystique islamique emploie le terme de fanâ ; extinction, ou fanâ el-fanâi extinction de l'extinction. La puissance des sages Chaque siècle engage des milliers d'êtres humains dans cette difficile quête extatique. La persistance de l'engagement, le nombre d'écrits laissé par ces sages, nous montrent l'importance de cette investigation. L'intérêt porté aujourd'hui par les neurosciences à cet état subliminal, éclaire le sérieux de leurs expériences. Les sacrifices qu'acceptent ces grands mystiques, illuminent la profondeur de leur entreprise et son sens pour l'humanité. En tout cas, leur courage ne mérite certainement pas le mépris dont ils sont aujourd'hui victime. La légèreté, l'incrédulité et le dédain avec lesquels l'Occident matérialiste traite aujourd'hui la sagesse, me paraît insensé. La folie actuelle, un phénomène ponctuel L'univers n'a pas évolué jusqu'à la conscience actuelle, pour refluer vers la vie insensé. Pour reconstruire ce que nous étions à l'origine. Une espèce soumise à ses pulsions et vide de toute réflexion. Si l'homme a acquis la conscience, la réflexion, la projection, ce n'est pas pour redevenir bonobos. Pour se replonger dans un immédiat pulsionnel, digne de nos cousins primates. La création n'a pas sorti l'homme de la nature pour qu'il installe des absurdités au sommet de son panthéon. Pour qu'il vénère des Porches, des stars, des Rolex, des dollars, des Ferraris ou des places de VIP ... L'humanité à réussi à lever la tête au ciel, ce n'est pas pour accepter du marché qu'il nous la replonge sur ses objets. Il suffit de replacer la terre, perdue au centre d'un univers infini, pour en voir toute l'absurdité. Les valeurs du marché sont des carottes destinées à générer des mondes insensés. Destinées à faire traverser les hommes au pas de charge sans rien comprendre à leur existence. À obéir tout simplement à l'autorité de leurs instincts et des puissants du moment. Évidemment, cette période délirante est ponctuelle. L'humanité n'autorisera pas éternellement les forcenés à servir de modèle. La sagesse comme avenir Toutes les sociétés traditionnelles, ont placé les sages, les ascètes, les spirituels au sommet de leur hiérarchie. Depuis l'essor du capitalisme, le marché tente inconsciemment d'inverser cet ordre. Il nous force à admirer le matérialisme. Les plus aliénés des dominants servent aujourd'hui d'archétype. Enivrés par son narcissisme, ce nouvel étalonnage offre des existences puériles en exemple. Persuadé de détenir la clé du « savoir exister », le système marchand répand son mépris du mysticisme. Depuis quelques décennies, ce modèle narcissique et prédateur s'impose à la conscience humaine via les médias. Ce faisant, il écarte l'homme des activités susceptibles de lui fournir un véritable sens d'existence. Nous parlons de la mystique, de la conscience et du don. Pendant des millénaires les grands spirituels servaient d'horizon au peuple. L'Abbé Pierre, Sœur Térésa, sœur Emmanuelle ont occupé longtemps le cœur des Français. Puis le marché est devenu tout puissant (à partir de la chute du communisme). Ses icônes (sportif, star, chanteur etc.) sont alors entrées en concurrence avec les icônes spirituelles. Aujourd'hui elles ont pris toute la place. Pour l'instant, le peuple place encore à son horizon des icônes plus ou moins éthiques (des stars milliardaires qui ont de la conscience et du cœur). Mais si cette dégradation suit son cours, elles seront fatalement remplacées par des icônes insensées. Si les éthiques sont remplacées par les insensés, la société deviendra tout simplement insensée. En fonction des icônes qu'elle place à l'horizon, on peut connaître l'ambiance d'une société, d'une nation. Le vide Le vide, l'extinction, le sens du nirvana Matisse, la joie de vivre La notion de vide dans le bouddhisme est dérivée de la notion de non identité. Tout d'abord, le vide signifie l'espace creux à l'intérieur d'une chose, l'absence d'identité de cette chose, et non l'absence de la chose elle-même. L'image est celle d'un ballon. Le ballon est vide ; de même, toute chose est dépourvu d'identité absolue. Examinons le passage suivant du Samyutta Nikaya : -- seigneur, pourquoi ce monde est-il appelé vide ? -- c'est qu'il n'existe pas, dans le monde, des identités et des choses possédant ces identités. -- quelles sont les choses qui n'ont pas d'identité ? Œil, image et vue ne possèdent pas d'identité, ni ce qui appartient à l'identité. De même, l'oreille, le nez, la langue, le corps, les pensées, leur objet et leur connaissance ne possèdent pas non plus d'identité, ni ce qui appartient à l'identité. Clefs pour le zen thich nhat hanh L'extinction « Ici-bas 0 Hemaka, l'expulsion du désir passionné des formes chéries que l'on a vues, entendues ou imaginées, c'est l'immortel élément d'extinction. Ceux qui, ayant compris cela, le garde présent à l'esprit, sont complètement éteints en ce monde visible. Apaisés, attentifs, ils ont franchi l'attachement au monde » (suttamipâta, V, 8) Tout désir se porte sur un objet. L'être aimé (e) la littérature, où l'art, sont également des objets sur lequel se porte le désir. Tout objet a un nom. le sens du nirvana On peut comprendre le véritable sens du mot nirvana, dont les orientalistes ont donné tant de fausses interprétations ; ce terme, qui est loin d'être spécial au bouddhisme comme on le croit parfois, signifie littéralement « extinction du souffle ou de l'agitation », donc état d'un être qui n'est plus soumis à aucun changement n'y a aucune modification, qui est définitivement libéré de la forme, ainsi que de tous les autres accidents ou liens de l'existence manifestée. nirvana et la condition supra individuelle (celle de Prâjna) et parinirvâna et l'état inconditionné ; on emploie aussi, dans le même sens, les termes Nivritti, « extinction du changement ou de l'action », et Parinirvritti. - dans l'ésotérisme islamique, les termes correspondants sont fanâ, « extinction » et, fanâ el-fanâi, littéralement « extinction de l'extinction »

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